Oui oui et la voiture jaune
Ca y est, je suis de retour. Alors que globalement en France, il ne m'arrive rien d'extra-ordinaire à raconter, il ne m'a pas fallu plus de 10 minutes sur le sol chinois pour savoir immédiatement ce que j'allais vous raconter (d'un autre coté, ça s'appelle pas Bilou en Chine pour rien non plus...).
Entre deux vomissements d'un gamin chinois assis juste derrière moi, l'avion se pose après 11 longues heures de vol dans un brouillard conséquent sur l'aéroport de Pudong. Il fait déjà bien moche par le hublot, apparemment, il pleuviotte. Le temps de récupérer mes bagages et de sortir, Bingo ! C'est le déluge ! Un bon truc costaud bien dense, avec du vent en prime.
Voilà, le décor est planté mais pour illustrer la suite, je vous propose d'écouter ceci (pour l'intro mais aussi parce que j'aime bien cette chanson)
Je saute donc dans un taxi, le chauffeur ne connait naturellement pas ma rue mais mon chinois de survi revient tout seul et je lui indique le chemin complet. Et c'est parti mon kiki ! Il lance son moteur, la voiture se met à trembler (mauvais signe) et avant que j'ai eu le temps de prendre une première respiration, il était déjà en 5ème à fond, slalommant entre les camions, les flaques (les lacs) d'eau innondant la route.
Satané accent, il ne comprend pas quand je lui dis de ralentir. Je suis accroché au siège, je sers ma ceinture au maximum et me met subitement à espérer l'existance d'une puissance protectrice qui pourrait me sauver. Son tableau de bord n'étant pas éclairé, je doute qu'il ai branché ses phares et ses essuie-glaces fonctionnent à la chinoise, c'est à dire qu'ils étalent plus qu'ils ne balayent le pare-brise, on n'y voit donc rien. De longues minutes d'angoisse. Mais ce n'est que le début...
Soudainement, il gueule un truc et pile ! Il vient de rater la sortie ! Pas de problème pour lui, il fait marche arrière sur la voie de droite. Son warning est en rade, espérons que les autres chauffeurs y voient un peu mieux au milieu du déluge et que ses feux de recul marchent, eux... 100m de marche arrière, c'est long, on se fait klaxonner dessus à tout va, les camions nous frolent. De plus, s'il est un pro de la marche avant, dans l'autre sens, c'est un autre problème, je suis obligé de lui indiquer dans quel sens tourner le volant pour ne pas empiéter sur deux voies. Un enfer !!
Finalement, puisque je vous écris, c'est que je m'en suis sorti mais je ne referai pas ça tous les jours... Bienvenu en Chine mon Bilou !
Entre deux vomissements d'un gamin chinois assis juste derrière moi, l'avion se pose après 11 longues heures de vol dans un brouillard conséquent sur l'aéroport de Pudong. Il fait déjà bien moche par le hublot, apparemment, il pleuviotte. Le temps de récupérer mes bagages et de sortir, Bingo ! C'est le déluge ! Un bon truc costaud bien dense, avec du vent en prime.
Voilà, le décor est planté mais pour illustrer la suite, je vous propose d'écouter ceci (pour l'intro mais aussi parce que j'aime bien cette chanson)
Je saute donc dans un taxi, le chauffeur ne connait naturellement pas ma rue mais mon chinois de survi revient tout seul et je lui indique le chemin complet. Et c'est parti mon kiki ! Il lance son moteur, la voiture se met à trembler (mauvais signe) et avant que j'ai eu le temps de prendre une première respiration, il était déjà en 5ème à fond, slalommant entre les camions, les flaques (les lacs) d'eau innondant la route.
Satané accent, il ne comprend pas quand je lui dis de ralentir. Je suis accroché au siège, je sers ma ceinture au maximum et me met subitement à espérer l'existance d'une puissance protectrice qui pourrait me sauver. Son tableau de bord n'étant pas éclairé, je doute qu'il ai branché ses phares et ses essuie-glaces fonctionnent à la chinoise, c'est à dire qu'ils étalent plus qu'ils ne balayent le pare-brise, on n'y voit donc rien. De longues minutes d'angoisse. Mais ce n'est que le début...
Soudainement, il gueule un truc et pile ! Il vient de rater la sortie ! Pas de problème pour lui, il fait marche arrière sur la voie de droite. Son warning est en rade, espérons que les autres chauffeurs y voient un peu mieux au milieu du déluge et que ses feux de recul marchent, eux... 100m de marche arrière, c'est long, on se fait klaxonner dessus à tout va, les camions nous frolent. De plus, s'il est un pro de la marche avant, dans l'autre sens, c'est un autre problème, je suis obligé de lui indiquer dans quel sens tourner le volant pour ne pas empiéter sur deux voies. Un enfer !!
Finalement, puisque je vous écris, c'est que je m'en suis sorti mais je ne referai pas ça tous les jours... Bienvenu en Chine mon Bilou !