Mini Lao'Live

Publié le par Sébastien

Dans l'ambiance musicale de vendredi soir, nous avons joué 2-3 morceaux à l'arrach', sans vraiment avoir répété avant, avec un nouveau batteur et un bassiste de rechange qui passait par là, sans échauffement de voix et après avoir hurler "I'm Still Lovin' You !!!"  5 minutes avant... Bref, dans les meilleurs conditions...
Les musiciens se relayant rapidement, à peine avions nous fini que d'autres se mettaient en place. Je n''ai pas encore posé le pied hors de la scène que je capte une phrase de la conversation du groupe se trouvant devant et s'apprétant à écouter les suivants : "oh ben de toutes façons, ça pourra pas être pire !"
D'un coup, toute mon effervescence d'être monté sur scène est retombée... C'est bien ça, juste après qu'on m'ai dit que j'étais un chanteur invisible (cf post précédent), voilà qu'on vient de trouver notre prestation minable... ça me met en confiance pour le lendemain ça....
Finalement, je me fais une raison et me dit que cette phrase, captée hors contexte ne devait pas être en rapport avec nous et la soirée se termine.

Samedi, le réveil est un peu difficile mais une nouvelle et longue journée s'annonce.
13h : répet' efficace et nécessaire, on remet tout en place, je teste mon jeu de basse sur lequel j'ai bossé toute la semaine, on voit quelles chansons on va être capable de faire le soir.
16h : je file, chope un taxi et traverse la ville pour aller dîner avec mon chef qui m'a invité à fêter le nouvel an en famille. A part les 3 pétards que nous sommes allés allumer avant le repas et le vin français, tout était très classique, sans effusion de joie ni attention particulière pour un repas de "fête". Déroutant...
20h : je fais mon mal-poli et m'éclipse pour retraverser la ville, j'ai un concert à donner moi...
22h : ça y est on est lancé. Début difficile en accoustique, une guitare, une voix. Je suis nerveux... Et puis on se détend mais on reste concentré. Il va falloir que je dédouble mon cerveau pour penser à la fois au chant et à la basse. Au bout de quelques chansons, ma voix commence à me lâcher. La tension redouble. Et finalement, sur l'homme pressé (Noir Désir), j'abandonne la basse, trop difficile à gérer avec cette voix fébrile. Mais ça ne sert à rien, elle me lâche à la moitié de la chanson... Crotte !  La fin du set est moins difficile donc je me raccroche et on finit sur une sensation positive, on s'est fait plaisir. Prochain concert 2ème ou 3ème semaine de Mars !

Play-list de ce soir :
Karma Police
Baby one more time
Talking about the revolution
Supersonic
je dis M
Un autre monde
Californication
L'homme pressé
Take me out

Publié dans Bilou en Chine

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