Bel esprit !
L'occasion était trop belle, je ne pouvais pas passer à côté.
La nuit de dimanche à lundi a calmement commencé avec un second essai de massage qui s'est un peu mieux passé que la première fois. Bien que ma masseuse ai passé deux heures à répéter "here, bu hao" (ici, pas bon), je n'ai pas eu trop mal et je pense donc être sur la voie de la guérison si j'arrête l'alcool, le stress, la malbouffe, les tables et chaises de chinois qui sont trop petites et qui me ruinent le dos etc. Comme quoi c'est pas gagné non plus.
Mais pas le temps de se ramolir trop, il fallait que je reste en forme parce que ce soir j'ai testé pour vous la finale France-Italie dans un bar d'expat' !! Pour tout ceux qui me connaissent un peu et qui se demandent surement quelle idée loufoque m'a traversé l'esprit, je vous rassure, je ne suis pas devenu subitement fan de foot et ce n'est pas cette expérience qui va changer les choses. Disons que j'y suis surtout allé pour voir et pour rencontrer du monde.
Me voici donc parti en direction du pub le O'Malley's où beaucoup de monde s'y était retrouvé pour les matchs précédents. Je me suis dit que je ne risquais pas grand chose à tenter le coup là bas et que j'y retrouverai forcément des gens. Et là, j'ai été gaté ! Je m'étais pourtant préparé au pire, j'étais venu 1h30 avant le match pour être sur de rentrer et à peine arrivé, une centaine de personne faisait déjà la queue devant des grilles fermées. "C'est complet, barrez vous" beuglaient les videurs. Mais on me la fait pas et après une heure de file d'attente gérée comme un chinois (poussez vous, je passe devant et je vous marche sur les pieds en même temps) j'ai réussi à rentrer.
L'entrée est de 100 kuais avec deux boissons et je commence donc à faire un petit tour. J'arrive à retrouver deux nouveaux potes que j'ai rencontrés la veille et avec qui je vais jouer un peu de musique (je les perds rapidement dans la foule), ainsi qu'Anne-Laure, une bloggeuse trop occupée à danser sur les tables pour appercevoir mes salutations lointaines perdu dans la foule. Il y a un monde fou, 500-600-700 personnes ? Plus ? je ne saurais dire. ça beugle déjà dans tous les coins, un coup de Marseillaise par ci, un coup d'hymne italien par là, des drapeaux à gogo, des bières qui coulent à flot, "Zidane y va marquer", "Et 1 et 2 et 3-0" (mais qu'est-ce que ça vient faire là ça ?)... L'ambiance a l'air plutôt bonne. Jusqu'à ce qu'on écoute les gens. Le sport j'aime bien mais j'ai du mal avec l'esprit de certains supporters... (Je précise "certains" parce qu'il ne faut qd mm pas généraliser).
"ça va être chaud avec les italiens, ils aiment pas trop qu'on les cherche" dit en ricanant l'un qui se sent prêt à filer un coup de boule à la moindre injure. "Aller vous faire e.... !!" dans toutes les langues se jettent d'autres. Certes la sodomie peut être une source de plaisir mais je ne pense pas que c'était dans cette intension. Un superbe salut fachiste lors de l'hymne Italienne. Etc. Tout plein de petites amabilités que je ne comprendrais jamais, tout ça pour un simple match de pousse baballe.
Et puis le match commence et c'est hystérie. Une heure et demie de cris en alternance :
Bon, au final, c'était plutôt rigolo comme expérience, mais je ne la retiendrai pas comme moment fort de ma vie. D'abord la bousculade à l'entrée, puis le monde qui te marche dessus ou te pousse pour te piquer la belle vue que tu as sur l'écran, les 45°C qu'il faisait et qui m'ont bien fait perdre 2 litres d'eau. Mais il y eu aussi des larmes (pas les miennes), de la joie, des amoureux qui s'en tamponnait la coquille du match et qui préféraient s'embrasser, des filles courtement vétues et des gros gars velus...
1-1, je m'en vais, j'ai eu ma dose et puis si je veux avoir un taxi pour rentrer, il vaut mieux que je parte avant tout le monde. J'entame la première mi-temps additionnelle dans le taxi qui bourre au max pour pouvoir revenir avant la fin du match et faire deux courses ce soir là. Lorsque mes voisins d'en dessous hurlent une première fois de joie c'est pour la tête de Z.Z. et puis les tirs au but et là, ils exculent... Je savais qu'ils n'étaient pas pour la France... Donc on doit avoir perdu. Le soleil se lève, je vais me coucher, demain faudra pas trop m'en demander au boulot...
La nuit de dimanche à lundi a calmement commencé avec un second essai de massage qui s'est un peu mieux passé que la première fois. Bien que ma masseuse ai passé deux heures à répéter "here, bu hao" (ici, pas bon), je n'ai pas eu trop mal et je pense donc être sur la voie de la guérison si j'arrête l'alcool, le stress, la malbouffe, les tables et chaises de chinois qui sont trop petites et qui me ruinent le dos etc. Comme quoi c'est pas gagné non plus.
Mais pas le temps de se ramolir trop, il fallait que je reste en forme parce que ce soir j'ai testé pour vous la finale France-Italie dans un bar d'expat' !! Pour tout ceux qui me connaissent un peu et qui se demandent surement quelle idée loufoque m'a traversé l'esprit, je vous rassure, je ne suis pas devenu subitement fan de foot et ce n'est pas cette expérience qui va changer les choses. Disons que j'y suis surtout allé pour voir et pour rencontrer du monde.
Me voici donc parti en direction du pub le O'Malley's où beaucoup de monde s'y était retrouvé pour les matchs précédents. Je me suis dit que je ne risquais pas grand chose à tenter le coup là bas et que j'y retrouverai forcément des gens. Et là, j'ai été gaté ! Je m'étais pourtant préparé au pire, j'étais venu 1h30 avant le match pour être sur de rentrer et à peine arrivé, une centaine de personne faisait déjà la queue devant des grilles fermées. "C'est complet, barrez vous" beuglaient les videurs. Mais on me la fait pas et après une heure de file d'attente gérée comme un chinois (poussez vous, je passe devant et je vous marche sur les pieds en même temps) j'ai réussi à rentrer.
L'entrée est de 100 kuais avec deux boissons et je commence donc à faire un petit tour. J'arrive à retrouver deux nouveaux potes que j'ai rencontrés la veille et avec qui je vais jouer un peu de musique (je les perds rapidement dans la foule), ainsi qu'Anne-Laure, une bloggeuse trop occupée à danser sur les tables pour appercevoir mes salutations lointaines perdu dans la foule. Il y a un monde fou, 500-600-700 personnes ? Plus ? je ne saurais dire. ça beugle déjà dans tous les coins, un coup de Marseillaise par ci, un coup d'hymne italien par là, des drapeaux à gogo, des bières qui coulent à flot, "Zidane y va marquer", "Et 1 et 2 et 3-0" (mais qu'est-ce que ça vient faire là ça ?)... L'ambiance a l'air plutôt bonne. Jusqu'à ce qu'on écoute les gens. Le sport j'aime bien mais j'ai du mal avec l'esprit de certains supporters... (Je précise "certains" parce qu'il ne faut qd mm pas généraliser).
"ça va être chaud avec les italiens, ils aiment pas trop qu'on les cherche" dit en ricanant l'un qui se sent prêt à filer un coup de boule à la moindre injure. "Aller vous faire e.... !!" dans toutes les langues se jettent d'autres. Certes la sodomie peut être une source de plaisir mais je ne pense pas que c'était dans cette intension. Un superbe salut fachiste lors de l'hymne Italienne. Etc. Tout plein de petites amabilités que je ne comprendrais jamais, tout ça pour un simple match de pousse baballe.
Et puis le match commence et c'est hystérie. Une heure et demie de cris en alternance :
Bon, au final, c'était plutôt rigolo comme expérience, mais je ne la retiendrai pas comme moment fort de ma vie. D'abord la bousculade à l'entrée, puis le monde qui te marche dessus ou te pousse pour te piquer la belle vue que tu as sur l'écran, les 45°C qu'il faisait et qui m'ont bien fait perdre 2 litres d'eau. Mais il y eu aussi des larmes (pas les miennes), de la joie, des amoureux qui s'en tamponnait la coquille du match et qui préféraient s'embrasser, des filles courtement vétues et des gros gars velus...
1-1, je m'en vais, j'ai eu ma dose et puis si je veux avoir un taxi pour rentrer, il vaut mieux que je parte avant tout le monde. J'entame la première mi-temps additionnelle dans le taxi qui bourre au max pour pouvoir revenir avant la fin du match et faire deux courses ce soir là. Lorsque mes voisins d'en dessous hurlent une première fois de joie c'est pour la tête de Z.Z. et puis les tirs au but et là, ils exculent... Je savais qu'ils n'étaient pas pour la France... Donc on doit avoir perdu. Le soleil se lève, je vais me coucher, demain faudra pas trop m'en demander au boulot...